Bien que ne disposant pas de date précise de construction, nous savons qu’une chapelle existait déjà en 1038 et qu’une « présence «  religieuse était attestée depuis l’an 558 sur ce lieu alors appelé Cella, devenu au XIe siècle la Celle-Roubaud.

 

En 1200, les Templiers acquirent l’abbaye située sur le site de la Celle-Roubaud, la placèrent sous le patronage de Sainte-Catherine-du-Mont-Sion et le cédèrent aux sœurs Bénédictines.

En 1260, les Bénédictines sont remplacées par des Chartreuse. Roseline de Villeneuve, fille d’Arnaud de Villeneuve et de Sybille de Burgolle de Sabran des Arcs, seigneurs des Arcs, de Trans, de Flayosc, de la Motte et des Esclans est nommée à l’abbaye de la Clle Roubaud en 1285 et y exercera la fonction de prieure de 1300 à 1329. Après sa mort, l’abbaye rencontre de nombreuses difficultés et sera finalement abandonné en 1450.

Au début du XVIe siècle, la famille Villeneuve autorise l’installation des Franciscains de l’Observance  dans le monastère qui y resteront jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Elisabeth Sauze[1] émet l’hypothèse que ce sont les Observantins qui auraient inventer les reliques et le culte de Sainte-Roseline.

Les nombreux récits hagiographiques font mention de processions venues rendre hommage à Sainte-Roseline immédiatement après sa mort.Ces récits sont conformes aux textes hagiographiques et plusieurs faits n’ont à ce jour toujours été confirmés. C’est le cas de l’exhumation de son corps, initialement enterré dans le cimetière du couvent, et datée du mois de juin 1334. Le corps apparaît alors comme « miraculeusement » conservé et les yeux comme ayant gardé tout leur éclat. Ils sont alors extraits et placés dans un reliquaire. Le corps de Sainte-Roseline aurait été porté jusque dans une chapelle et y serait resté protégé par une simple balustrade ou déplacé selon les événements… jusqu’au XVIIe siècle.

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La chapelle est classée Monument Historique depuis le 6 février 1980.

Les travaux de restauration ont porté sur la charpente-couverture, les façades, les enduits intérieurs et les décors.

 

[1] Congrès archéologique de France – 2002 - Var